Origines

Les pionniers

Le cranio-sacré fait référence à deux os du corps, le crâne et le sacrum et ce qui se passe entre les deux : le système nerveux central. Le mouvement cranio-sacré a été découvert par Sutherland, un pionnier de l’ostéopathie. Il s’est aperçu que les os temporaux du crâne n’étaient pas fusionnés et permettaient le mouvement. Ce mouvement des os est, entre autres, créé par les fluctuations du liquide céphalo-rachidien. Ces fluctuations ont aussi un impact sur les tissus conjonctifs du corps dont les fascias.
D’autres ostéopathes comme Upledger ont travaillé une approche biomécanique (la mécanique du corps) du cranio sacré alors que Franklyn Sills s’est penché sur une vision biodynamique (les forces de vie). Ces dernières sont les forces qui nous ont créé dès notre conception.

La biodynamique fait référence aux travaux de l’embryologiste Erich Blenschmidt puis de Japp Van Der Wall. Ils voient l’organisation de l’humain comme un mouvement plutôt qu’un processus chimique. Et ce, dès la conception de l’être humain. Le cranio-sacré biodynamique que j’ai appris se fonde sur le principe que les forces de vie qui nous ont construits continuent de nous affecter tout au long de notre vie et sont une ressource pour notre santé global.

Le cranio-sacré biodynamique c’est aussi une pratique ouverte à des recherches plus spécifiques comme le focusing d’Eugène Gendlin, la théorie de l’attachement de John Bowlby, le somatic experiencing de Peter Levine, la théorie polyvagale de Stephen Porges.